Samedi matin, l'auditorium de la Médiathèque était complet pour la présentation du livre de Michel Sainte Marie par le journaliste Bernard Broustet, en présence de l'auteur.
Parmi le public, on notait la présence de Jean Petaux et de nombreux élus et personnalités. "Dans ce livre, vous vous lâchez pas mal et vous donnez quelques coups de griffes, mais la lecture de ces 200 pages est un vrai plaisir", confie Bernard Broustet à Michel Sainte Marie. L'ancien maire a rappelé sa naissance et son enfance au Pays Basque, avant de livrer quelques anecdotes sur ses débuts en politique, contre l'avis de son père. Il a expliqué avec une pointe d'humour son choix de politique, ses rencontres avec des hommes de parole, l'antagoniste rive gauche/rive droite, qui n'a pas totalement disparu, ses débuts aux côtés de Robert Brettes. "Un homme qui n'était pas instruit mais qui avait beaucoup de présence et de classe, reconnaît Michel Sainte Marie. Il fut un excellent Maire qui a accueilli les habitants et a construit les écoles et les équipements sportifs de la ville." Jean Petaux a précisé "les 50 heures de travail nécessaire pour écrire ce livre se sont passées dans une ambiance bien agréable avec un Maire ayant un humour So British."
Il fut aussi question de la coprésidence de la CUB avec Jacques Chaban Delmas, de l'aéronautique très présent à Mérignac avec Thalés et Dassault, et bien d'autres sujets. "Que faut-il faire pour être Maire pendant 40 ans?" questionne Bernard Broustet. "Il faut écouter les gens et les aimer quelle que soit leur couleur politique. Il faut savoir ce que les habitants veulent vraiment! Mais il est vrai qu'il est plus facile d'être le maire d'une ville ayant des moyens." Michel Sainte Marie a confié qu'un de ses regrets, c'était le non-aboutissement du projet concernant le Conservatoire de l'Air et de l'Espace. "Ce serait un grand dommage que cela disparaisse", a-t-il reconnu avant de rappeler les rapports qu'il avait eu avec les différents hommes politiques qu'il avait fréquenté : Philippe Madrelle, Alain Rousset, Alain Juppé, Vincent Feltesse... Il a conclu en parlant du Parti Socialiste. "Je pense que le PS est arrivé à son terme sous sa forme actuelle, mais qu'il a beaucoup de jours devant lui sous une autre forme. Et concernant la vie politique, je suggère que l'on mette en place des émissions télévisées ludiques pour expliquer ce qu'est vraiment la politique, le travail des femmes et des hommes politiques afin de dédiaboliser ce sujet!"